Dans "Le printemps, cette année-là", Suzanne Ratelle-Desnoyers s'attache à décrire un couple "illégal" (lui, trente-huit ans, séparé de sa femme retournée vivre à New York avec son ex-fiancé; elle, dix-neuf ans, de mère blanche et de père indien) un peu avant 1930, déchiré entre la passion et les conventions sociales.
Histoire d'une riche famille d'industriels de la banlieue de Montréal. Mélodrame doublé d'une intrigue policière assez bien menée. Comme l'écrit M. Thisdale dans Nos livres d'avril 1985, l'oeuvre propose des dialogues très superficiels et subit l'influence de séries américaines (genre Dallas), l'omniprésente sexualité en moins.